Il y a des soirs où tout roule, où l’intensité, le talent et le sérieux se mettent en ligne comme si l’équipe jouait sur pilotage automatique. Ce mercredi à Glisséo, les Dogs ont offert ce genre de performance : solide, offensive, collective et sans la moindre once de doute.
Résultat : une victoire nette 6–2, maîtrisée de bout en bout face à Villard-de-Lans. Le genre de match où Cholet rappelle à toute la D1 que dans sa tanière, il ne laisse aucune miette.
📸 Crédit photo : Mathis Coutant
✍️ par Freddy Fildard, Glisséo, le 10 Décembre 2025.
1er tiers : explosion offensive et maîtrise totale
Les Dogs ne mettent que quelques minutes à prendre la mesure du match, même si la première étincelle signée Groussaud est bien stoppée par Halladj. Le premier coup dur vient paradoxalement d’une situation mal payée : un but choletais annulé pour gêne sur le gardien alors que le powerplay semblait parfaitement exécuté. Pas de quoi freiner l’appétit du Wolfpack.
Villard ouvre pourtant le score sur un rebond opportuniste, mais cette petite claque ne fait qu’accélérer la montée en régime des locaux. (0-1, EG).
À peine deux minutes plus tard, Belisle et Masson combinent côté gauche pour servir un Groussaud parfaitement lancé : 1–1, EG, Glisséo se réveille et les Dogs aussi.
Le temps d’un clin d’œil, Musa part en contre, profite d’un service limpide de Karsh, et renverse totalement la tendance : 2–1, EG.
La suite ? Un rouleau compresseur. Villain, d’un lancer balayer splendide, fait rugir la patinoire pour le 3–1, EG.
Et Tremblay, dans le rôle bien connu du poison en bas de zone, crée l’espace nécessaire pour servir Musa, qui alimente Karsh pour le 4–1, EG en fin de période. Une démonstration d’efficacité et d’intensité.
2e tiers : le powerplay frappe, puis petite alerte avant la pause
À la reprise, les Dogs continuent d’appuyer là où ça fait mal. Une nouvelle supériorité leur est offerte et cette fois, la machine à jeu de puissance tourne comme un métronome. Auvitu et Couturier installent parfaitement la circulation, Villain attend son moment à la bleue, déclenche… et marque. (5–1, SUP1), simple comme bonjour.
La période est ensuite un peu plus hachée : quelques pénalités, un powerplay supplémentaire qui ne donne rien, un rythme légèrement retombé…
Mais juste avant le retour aux vestiaires, Villard sort enfin un éclair. Robinson sert Favarin qui, dans un angle pourtant fermé, envoie une ogive en lucarne. Un bijou qui ramène le score à 5–2, EG et rappelle aux Dogs que rien n’est jamais vraiment terminé.
3e tiers : Belisle pour le break final, et gestion impeccable
Le dernier acte repart comme le premier : à pleine vitesse. Servi par Sweeney et Masson, Belisle trouve un minuscule espace en angle fermé pour inscrire le 6–2, EG.
L’essentiel est fait, le match bascule dans une gestion sérieuse mais sans relâchement.
Villard tente quelques incursions, Châteauvieux ferme les angles, la défense bloque, relance propre, et les minutes s’égrènent sans réel danger. Cholet gère sa fin de match comme une équipe qui connaît son métier : sans surjouer, sans s’exposer, en verrouillant tranquillement un succès qui ne souffre d’aucune contestation.
Les chiffres du match (4-1/1-1/1-0).
Faceoffs :
- Cholet : 30
- Villard de Lans : 32
Tirs cadrés :
- Cholet : 57
- Villard de Lans : 18
Pénalités :
- Cholet : 4 mins
- Villard de Lans : 10 mins
Ce qu’il faut retenir :
🔹 Une réaction immédiate après l’ouverture du score adverse
🔹 Une explosion offensive : 4 buts dans le premier tiers
🔹 Villain en bombardier, Karsh et Musa en dynamiteurs
🔹 Une gestion froide et propre du troisième tiers
🔹 Un public et des Red Dogs bouillants, qui a encore joué son rôle de sixième homme et porté l’équipe dans les moments clés.
🔹 Un message envoyé au championnat : à Glisséo, c’est la loi des Dogs
🔜 Prochaines échéances :
- 15ème journée de D1 : Samedi 13 Décembre à Meudon.
- 16ème journée de D1 : Samedi 20 Décembre à Glisséo avec la réception des Drakkars de Caen.
