Sur les ondes de RCF Anjou, Julien Pihant, entraîneur emblématique des Dogs de Cholet, s’est confié sur la vie du club, le recrutement et les ambitions d’une équipe plus affûtée que jamais.
📸 Crédit photo : Mathis Coutant
✍️ par Freddy Fildard, Glisséo, le 24 Octobre 2025.
Une histoire de meute et de fidélité.
Arrivé en 2006 alors que le club évoluait en deuxième division, Pihant a vu les Dogs grandir, se structurer et s’imposer comme une valeur sûre de la Division 1.
Une progression patiente et méthodique.
Sous sa houlette, le club s’est construit pas à pas, sans brûler les étapes.
“La continuité est souvent gage de succès”, rappelle le coach, fier de la structuration progressive du club.
Les Dogs font désormais partie des équipes respectées du championnat, avec l’objectif clair de figurer chaque saison parmi les quatre meilleures formations de D1.
Un hockey de cœur et de spectacle.
Pour Pihant, le hockey sur glace reste un sport d’émotions : “C’est rapide, physique, technique. Il se passe toujours quelque chose sur la glace.”
Un recrutement intelligent et humain.
Cette saison, le coach a misé sur un savant mélange de jeunes talents issus du centre de formation d’Angers et de joueurs étrangers nord-américains, habitués au hockey rapide et engagé.
“On cherche des joueurs équilibrés, intelligents, qui viennent pour les bonnes raisons. L’état d’esprit prime sur les statistiques.”
Le vestiaire respire la solidarité et l’envie, ingrédients indispensables pour aller loin.
Une vision lucide et ambitieuse.
Pas question pour autant de brûler les étapes : “La Ligue Magnus n’est pas un objectif immédiat. On sait d’où on vient. On veut d’abord être un club formateur et performant, sans se mettre en danger financièrement.”
Une approche prudente, empreinte d’humilité, mais nourrie d’une ambition bien réelle.
Des valeurs fortes et universelles.
Sous le sourire calme de Julien Pihant se cache la rigueur d’un bâtisseur et la passion d’un meneur.
Avec sa meute, il compte bien continuer à faire trembler la glace de Cholet, fidèle à sa devise : “difficile à jouer, impossible à dompter.”